Compte-rendu de notre visite au musée de Borda.

Le vendredi 6 février 2015, nous sommes partis au musée de Borda, à Dax, avec les maitresses et le père de Corenthin.

Nous avons rencontré deux dames, des médiatrices culturelles, qui nous ont d’abord posé des questions sur les musées en général : en connaissions-nous, en avions-nous déjà visités, quelles œuvres célèbres pouvions-nous citer ?

Nous avons ensuite visité les deux salles du musée. Nous avons pu y voir des peintures, des sculptures et des éléments archéologiques : un vieux grimoire, un ancien instrument de musique en or, des boulets de canon de plusieurs tailles en métal, un tableau représentant un château coloré, une statue sans bras en pierre, une gourde en bois. Tous ces objets provenaient de notre région et tous étaient abîmés.

On nous a expliqué pour quelles raisons et comment il fallait faire pour les protéger.

Pour les œuvres il ne faut pas dépasser une certaine température. Il faut également faire attention à la lumière. Parfois, ce sont les hommes eux-mêmes qui abîment les objets en les touchants avec des mains sales ou en les faisant tomber.

Pour tuer les petites bêtes (les termites ou les mites par exemple) qui auraient attaqué le bois ou les tissus, il faut enfermer l’œuvre dans un sac plastique : elles manquent alors d’oxygène et finissent par mourir.

Nous avons appris un nouveau vocabulaire.

Conserver : garder une œuvre le plus longtemps possible.

Restaurer : réparer les œuvres qui sont en mauvaises états.

Nous avons terminé par un atelier pour découvrir le métier de restaurateur.

L’atelier consistait à imaginer la restitution d’objets cassés à l’aide de morceaux de plats, assiettes etc…

Pour cet exercice nous avions des feuilles et des crayons pour dessiner ce que nous pensions.

C’était amusant à faire mais ce n’était pas très facile…

C’était une sortie intéressante qui nous a fait prendre conscience de l’importance de protéger les objets qui nous entourent. Nous avons été étonnés de pouvoir découvrir des objets si vieux, même si ils n’étaient pas tous en bon état. Nous avons donc compris qu’il fallait faire attention à ces œuvres qui racontent notre histoire pour que nos enfants et petits-enfants puissent aussi en profiter un jour.